En septembre 2004, en septembre 2007 et en avril 2011, le signal de cet indicateur s’est avéré juste. Cette fois, en plus, d’autres indicateurs incitent à la prudence, car ils ne confirment pas la récente remontée boursière : un ratio qui compare l’or aux obligations indique que les gouvernements ne perçoivent pas encore les forces de la déflation, l’écart mondial entre les taux à court et à long terme se rétrécit en Allemagne aux Etats-Unis et en Chine malgré la baisse des taux directeurs, et l’écart entre les taux des obligations de 10 ans et ceux des obligations de sociétés augmente aux États-Unis, au lieu de rétrécir.
M. Roberge s’attend à ce que la faiblesse boursière soit temporaire parce que la baisse des prix des matières premières soutiendra les marges des fabricants et des détaillants et empêchera les bénéfices des entreprises de se contracter au deuxième semestre de 20012 et en 2013.