Une reprise plus lente, mais plus longue ?
L'économiste et stratège américain Ed Yardeni croit aussi que la lente reprise économique augmente les chances qu'elle dure plus longtemps, ce qui à son tour hausse les probabilités d'un long marché haussier, comme on l'a déjà connu.
" Puisque l'économie croît modérément, elle évite la surchauffe qui amène généralement la Fed à provoque une récession en relevant les taux ", écrit-il.
La reprise économique a 59 mois, comparativement à une moyenne de 71 mois, pour les cinq cycles économiques, depuis 1961. Le produit intérieur brut américain a augmenté de seulement 11,1 % depuis le troisième trimestre de 2009, la moitié moins que le rythme moyen de 21,1 % des reprises depuis 1961.
Autre facteur positif : les bénéfices des entreprises continuent de croître, et atteignent des sommets. Cela est de bon augure pour l'embauche et les dépenses en capital.
" Les entreprises ont été jusqu'ici beauoup moins dépensières que lors des reprises précédentes. C'est naturel après le traumatisme de la crise. Après cinq ans, le traumatisme s'estompera et les entreprise devraient se remettre à dépenser dans leur capacité de production, ce qui en soit contribuerait à prolonger le cycle économique", prévoit-il.
Le multiple des bénéfices du S&P 500 a grimpé de 50 %, de 10,4 à 15,3 fois, depuis le mois d'août 2011, mais " il se situe où il devrait être", fait aussi valoir M. Yardeni.