7 - La Chine toujours au ralenti et en transition
La croissance de la Chine devrait continuer à décélérer, tout comme son rythme de croisière à long terme, forçant le gouvernement à intervenir périodiquement pour gérer les déséquilibres de son économie.
Localement, la transition de l’économie chinoise pourrait créer des occasions en Bourse pour les investisseurs. La liaison récente des Bourses de Shanghai et de KongKong suscitera de l’intérêt et enverra d’autres capitaux dans les actions chinoises de catégorie A.
Toutefois, M. Wilson éviterait les titres de crédit du secteur immobilier chinois en raison des niveaux d’endettement excessifs.
8 - Un portrait dispersé pour les marchés émergents
Les marchés émergents amorcent 2015 en meilleure posture que l’an dernier, grâce au recul de l’inflation et à une meilleure situation fiscale.
Globalement, ces pays sont moins vulnérables qu’avant à l’éventuelle hausse des taux aux États-Unis et au ralentissement chinois.
L’Inde, la Thaïlande et le Chili se distinguent déjà.
En revanche, le Brésil et l’Afrique du Sud ont encore beaucoup à faire afin de réduire leur dépendance aux capitaux étrangers pour financer leurs déficits.
9 - Peu de volatilité, mais encore des spasmes
Comme en 2014, les forces mondiales qui modèrent l’économie et l’inflation, freineront encore le niveau global de volatilité, tant dans les actions que les titres de crédit.
Toutefois, les marchés connaîtront d’autres spasmes, comme celui d’octobre, puisque les pros dominent les échanges.
10 - Les rendements rétréciront
Bien que les perspectives globales soient assez « bénignes », les cours de la majorité des placements ont atteint un niveau qui diminue les rendements que l’on peut espérer, au cours des prochaines années.
Néanmoins, le rendement que procurent ldes bénéfices des entreprises (earnings yield) reste nettement supérieur à celui que l’on peut attendre des obligations gouvernementales.
De plus, l’environnement est propice à ce que les multiples d’évaluation des actions se maintiennent au-dessus de la moyenne et augmentent, même aux Etats-Unis.
Ceci dit, les investisseurs devraient miser sur des rendements plus modestes, à l’exception du Japon et des marchés émergents.