Alors que Metro s’apprête à dévoiler les résultats de son quatrième trimestre, un analyste rappelle que l’évaluation de l’épicier s’approche de sommets qui seront difficiles à soutenir.
Comme plusieurs collègues, Jim Durran, de Barclays, a du mal à suivre l’ascension des épiciers en Bourse, cette année.
L’action de Metro (Tor., MRU.B, 81,17 $) a grimpé de 25,3% depuis le début de l’année par rapport au gain de 9% de l’indice S&P/TSX.
Si bien que son multiple cours-bénéfices atteint 14,5 fois les bénéfices prévus dans 12 mois, soit une évaluation record pour le titre, prévient-il.
Même après avoir relevé son multiple de 11 à 12 fois les bénéfices prévus et son cours-cible de 12%, son nouveau cours-cible de 67$ reste tout de même 18% inférieur au cours actuel du titre.
En conséquence, l’analyste recommande de vendre le titre de Metro.
«L’attrait défensif de son titre risque de persister à court terme, mais l’évaluation élevée qu'il engendre pourrait diminuer une fois que les investisseurs deviendront moins prudents. Surtout que la croissance supérieure de ses rivales en Bourse, Loblaw et Empire (IGA), a de meilleures chances de soutenir leur évaluation», explique l’analyste.
Contrairement à Metro, Loblaw et Empire devraient faire croître leur bénéfice d’exploitation et leur bénéfice par action de plus de 10%, au cours des 12 prochains mois.
Le consensus prévoit une hausse de 29,5% du bénéfice d’exploitation et de 17% du bénéfice par action de Loblaw, tandis qu’Empire haussera les siens de 18% et de 15%.
Le bénéfice d’exploitation de Metro devrait diminuer de 0,8% alors que son bénéfice devrait augmenter de 9,9%, selon le consensus des analystes.
Son placement dans Couche-Tard vaut 1,2 G$