Le doyen des FNB et le deuxième fournisseur de ces fonds en importance, Vanguard Group, a porté ses marges de crédit à 2,9 G$ US. Ces sommes sont accessibles à tous les fonds Vanguard, qui cumulent un total de 3 000 G$ US d’actif en gestion.
Vanguard a aussi jugé bon d'aviser le Financial Stability Oversight Councile de cette marge de crédit accrue, dans une lettre, au mois de mars.
En agissant ainsi, les fournisseurs de FNB cherchent aussi à calmer les autorités de peur qu’elles ne règlementent davantage leur industrie ou leur imposent les contraintes des institutions «systémiques».
Le numéro un mondial des FNB, Blackrock, n’a pas constitué de marge de crédit pour ses fonds de titres à revenus fixes, arguant que ses produits de revenus fixes investissent surtput dans les segments les plus facilement négociables du marché obligataire.
Par contre, la firme de Larry Fink, a établi des marges de crédit pour ses FNB qui investissent dans les marchés émergents, a indiqué la porte-parole Melissa Garville.
Le troisième fournisseur en importance State Street, ainsi que Invesco, au quatrième rang, ont aussi constitué des marges de crédit pour leurs FNB de prêts à taux variables.
Chez State Street, le FNB de prêts à taux variable a accès à une tranché dédiée de 100 M$ US, à l’intérieur d’une marge de crédit totale de 300 M$ US.
De plus petits fournisseurs, Guggenheim, de New York et Highland Capital, de Dallas, ont aussi gonflé leur marge de crédit, pour parer au pire. Le stratège des FNB Highland, Ethan Powell, a comparé cette marge accrue à une «couverture de sécurité».