Pas plus de certitude pour les marchés
C’est donc partie remise puisqu’une majorité des membres du comité de la Fed (13 sur 17) croit toujours qu’une hausse des taux soit appropriée d’ici la fin de l’année, si l’emploi continue de s’améliorer et si ses membres gagnent en confiance que le taux d’inflation pourra atteindre sa cible de 2%, d’ici 2017.
Selon les nouvelles orientations fournies par la Fed pour encadrer les attentes de normalisation des taux, la prévision médiane indique un taux directeur de 0,375% à la fin de 2015, de 1,375% à la fin de 2016, de 2,625% à la fin de 2017 et de 3,375%, à la fin de 2018.
À 15h00, les contrats donnaient des probabilités de seulement 21% à une hausse du taux directeur en octobre et de 49% en décembre. Par contre, les probabilités pour janvier 2016 sont passées à 56%.
Michael Gapen, de Barclays, croit qu’en raison du jeu des devises et du cours du pétrole, l’inflation modeste persistera jusqu’au début de 2016, ce qui repoussera le premier tour de vis de la Fed, à mars 2016.
Bulle ou stagnation ?