Chorégraphie d’interventions
Déjà, en préparant les investisseurs à une éventuelle normalisation des taux dès l’été 2014, la Réserve fédérale a fait grimper le dollar américain par rapport aux autres monnaies, augmentant du coup la compétitivité des exportations de ses partenaires commerciaux.
Les devises sont à la fois un mécanisme d’ajustement naturel qui re-calibre les flots de capitaux et du commerce mondial et un outil pour les banques centrales qui permet de corriger les déséquilibres mondiaux.
Depuis le début de l’automne, on semble assister en effet à une chorégraphie à grande échelle d’interventions chacune menée dans le but de prévenir une rechute économique, comme celle qui a suivi le crash de 1929, sept plus tard en 1937.
Dès que la Fed a cessé ses rachats de titres, le Japon y est allé d’un nouveau plan de relance monétaire, l’Europe a promis sa propre version de détente quantitative, tandis que la Chine a abaissé certains taux pour la première fois depuis 2012 afin de faciliter le prêt aux grandes entreprises.
Le pétrole à la rescousse