L'engouement pour les actifs tangibles ne dérougit pas
Brookfield simplifie sa structure complexe et récolte du capital de tiers pour se mettre en valeur et générer plus d'honoraires récurrents. C'est une stratégie qui plaît à Cherilyn Radbourne, de TD, qui vient d'augmenter son cours-cible de 47 à 48 $ US.
En essaimant toutes ses acitivtés en Bourse, par créneau, Brookfield s'est donné une structure pour bénéficier de la croissance de ces plateformes d'investissement, sans leur fournir d'importants capitaux, explique Michael Goldberg, de Desjardins Marchés des capitaux.
Cet analyste estime que la société peut générer des flux de trésorerie d'un milliard par année, ce qui pourrait faire grimper son action jusqu'à 50 $ US, d'ici la fin de 2015.
Brookfield investit notamment en Chine et au Brésil pendant que d’autres fuient les marchés émergents, note l’analyste. « Il faut un horizon à très long terme pour apprécier ce type d’investissement à contre-courant », dit-il.
La société a beaucoup profité de la baisse des taux d’intérêt au cours des dernières années qui diminue ses coûts d’emprunt et bonifie le rendement financier de ses investissements.
Même si les taux amorcent une remontée M. Flatt mise sur l’engouement mondial pour les actifs tangibles de longue durée, cinq ans après la crise financière.
Ces actifs tangibles gagnent en valeur aux yeux des investisseurs institutionnels qui recherchent des placements alternatifs aux actions et aux obligations moins sujets aux fluctuations des marchés et des devises, susceptibles de surpasser l’inflation à long terme.