Thomson Reuters perd patience
On retrouve ce même ingrédient chez Thomson Reuters, qui ne s’est jamais remis de l’achat à fort prix (19 milliards) au sommet boursier de 2007 de l’agence Reuters. La valeur du placement de la famille Thomson dans Thomson Reuters a fondu de 20 à 12 milliards par la suite.
Le 19 janvier, Les Affaires écrivait : «un changement de la garde laisse présager un virage».
L’analyste Drew McReynolds, de RBC, entrevoyait alors la possibilité d’une stratégie plus musclée qu’une simple rationalisation et des acquisitions sélectives.
Le 22 juillet, le site internet The Baron dévoilait l’intention du géant de l’information professionnelle spécialisée de procéder à une vaste restructuration de sa division média baptisée Big Bang, qui verrait l’entreprise couper dans 6 % de ses effectifs, délocaliser, externaliser et fermer certains services.
Encore là, la nomination d’un nouveau président à la tête de la société privée de la famille Thomson, Woodbridge, pour la première fois en 15 ans semble avoir été l’élément déclencheur.
Tim Casey, de BMO, y voyait alors un indice que la famille Thomson perdait patience de voir de voir la société générer de bons rendements. David Binet a été promu de chef de l’exploitation à la présidence de Woodbridge, le 30 novembre 2012.
En mai, Thomson Reuters a recruté l’éditeur de The Economist pour diriger sa division média.
Thomson Reuters est propriété à 55 % de la famille Thomson, par le biais de Woodbridge,
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