La concurrence de l’Europe
Le « thème » de la résilience américaine ayant déjà donné de très bons rendements, les investisseurs professionnels se déplacent vers les marchés qui ont moins donné en 2013.
L’Europe, qui amorce peut-être sa propre reprise, attire des capitaux. Si les États-Unis s’apprêtent à freiner leur assouplissement monétaire, les pays de l’Europe eux devraient profiter d’une réduction des plans d’austérité, se disent ces professionnels.
L’évaluation des sociétés européennes non financières est de 9 % inférieure à celle de leurs semblables américaines, le plus grand écart en dix ans, note pour sa part John Higgins, stratège en chef, de Capital Economics.
Quatre pays du G7 font mieux que le S&P 500 américain depuis le 30 juin, l’Italie en tête avec 14 %, suivi de l’Espagne et de la France avec 13 %, comparativement à 4 % pour le S&P 500.
Même les pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) ont gagé 6 %, note Bespoke, qui parle d ‘un phénomène de rattrapage.