615 $ US à la hausse, 350 $ US à la baisse
Comme ses collègues M. Reitzes y va de ses propres prévisions pour les expéditions d’iPhone, d’iPad et de Mac, mais ce sont ses scénarios risque-rendement qui sont le plus intéressants, pour ceux qui suivent Apple à la trace.
« Apple peut dégager un bénéfice de 35 $ US par action même sans croissance dans les ventes de ses iPhone, en rachetant ses actions. Avec une marge brute de 36 % et une légère croissance des revenus, ses bénéfices peuvent même atteindre 40 $ US par action », écrit M. Reitzes.
Dans le meilleur des scénarios d’une marge de 39 %, Apple regagne 615 $ US, soit 12 fois le bénéfice prévu en 2014, plus son encaisse de 153 $ US par action. Ce scénario assume une bonne croissance interne et des gains de part de marché.
Dans le pire scénario d’une marge brute de 33 %, son action glisse à 350 $ US, soit un ratio de 7 fois les bénéfices typique de sociétés de produits électroniques se butant à une forte concurrence et à des marges sous pression.
« Nous croyons toujours qu’Apple est une plateforme, comme le sont Amazon, Google et Facebook, qui peut stimuler sa croissance en innovant. Le lancement de nouvelles versions de ses produits ou de nouvelles catégories, ainsi que de nouveaux services du type iTunes et iCloud pourraient ré-énergiser ses investisseurs », conclut l’analyste de Barclays.