BLOGUE. Après avoir atteint des sommets presque quotidiens jusqu’au 10 avril, le principal fournisseur sans-fil et câblodistributeur Rogers Communications connaît une rare période de faiblesse, ces derniers mois.
Son titre perd 3,7 % aujourd’hui, pendant que l’indice S&P/TSX est stable, et ce, malgré une augmentation de son dividende de 10 %.
À court terme, Rogers est en quelque sorte victime d’un trop plein de popularité.
Les investisseurs qui fuient les ressources s’y sont réfugiés depuis des mois, en quête de sociétés rentables dans des industries stables.
Surtout que les payeurs traditionnels de dividendes, les fournisseurs d’électricité, les exploitants de pipelines et les fournisseurs de services de télécommunications s’échangent déjà à de généreux multiples d’évaluation.
L’exploitant de pipelines Enbridge par exemple se négocie à un multiple élevé de 22 fois ses bénéfices prévus, dans 12 mois.
Les investisseurs institutionnels canadiens ont bien peu de choix de titres quand ils veulent éviter les producteurs d’or, de pétrole et de métaux, surtout lorsqu’ils ont déjà les poches bien pleines de titres bancaires.
Prétextes à des prises de profits