Croissance mondiale mieux répartie
Comme pour nombre de ses semblables, ses pronostics reposent sur une accélération de l’économie américaine vers un rythme de 3 % à la deuxième moitié de 2014, grâce à moins d’austérité fiscale de la part de Washington et des États et à un rebond de la demande pour les biens en capitaux, qui traînent la patte dans la reprise des dernières années.
L’économie mondiale voguera à une cadence de 3,5 % en 2014, gracieuseté de l’économie américaine, du retour de la croissance en Europe (0,8 % prévu en 2014), du maintien de l’économie chinoise (à 7,6 %) et d’une amélioration de l’économie des pays émergents.
Léger recul des matières premières
Cette cadence ne sera pas toutefois suffisante pour soulever les prix des ressources naturelles, parce qu’il y a surproduction de plusieurs matières premières, dont le pétrole et les céréales.
De plus, le dollar américain sera soulevé par la hausse des taux américains, ce qui aura pour effet de peser sur les prix des matières premières qui s’échangent dans la devise américaine.
Les métaux qui ne souffrent pas de surplus, soit le zinc, le platine et certains autres métaux industriels, réagiront mieux à la croissance économique synchronisée.
Bank of America prédit un recul de 1,6 % pour son indice des denrées en 2014, après le déclin de 5 % de 2013.
Dans le marché effervescent des obligations de sociétés, les obligations américaines de sociétés à rendement élevé (high yield) devraient procurer un rendement de 4 à 5 %, en 2014.
Plus de volatilité, mais pas de cassure