Décembre est le moment de l’année où les stratèges astiquent leur boule de cristal et dévoilent leur stratégie de placement pour l’année suivante.
Prévoyant une accélération de l’économie mondiale et une normalisation des taux aux États-Unis, Vincent Delisle, stratège de la Banque Scotia, mise sur le prolongement des tendances fortes qui ont marqué 2013, au moins pour le premier semestre de 2014.
L’économie mondiale devrait progresser de 3,5 % en 2014, par rapport à une cadence de 2,9 % en 2013 et de 3,2 % en 2012, grâce au plus grand nombre de pays qui contribueront à la croissance et au maintien de l’assouplissement monétaire des banques centrales des États-Unis, de l’Europe et du Japon.
Les marchés développés ont encore l’avantage à court terme
Les actions surpasseront les obligations (comme elles l’ont fait depuis 2009), les actions américaines seront plus performantes que les actions canadiennes (comme elles l’ont été depuis trois ans), les marchés développés continueront de devancer les marchés émergents (comme elles l’ont fait depuis 2011).
Les secteurs plus tributaires de l’économie continueront aussi de donner de meilleurs rendements que les industries plus stables, qui sont plus chèrement évaluées et plus vulnérables à la hausse des taux.
Par contre, le stratège s’attend à ce que les plus grandes sociétés prennent le relais des plus petites entreprises aux États-Unis parce que les plus grandes sont moins chèrement évaluées.
Les multinationales devraient aussi bénéficier davantage de l’amélioration de la cadence de l’économie mondiale en 2014 où elles réalisent une plus grande part de leurs revenus.
Un peu d’encaisse pour réagir à la Fed