BLOGUE Fred Goodwin, ex pdg de la Royal Bank of Scotland (RBS) avait été sacré chevalier en 2004. Depuis hier, il n’est plus chevalier.
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Fred Goodwin a déjà été totémique. Il planait très haut lorsqu’il a mis le grappin sur sa rivale, la hollandaise ABN Amro. Une transaction de plusieurs milliards de dollars. Cela s’est passé en 2007, en pleine crise économique. Un an plus tard, il a fallu puiser dans l’argent des contribuables pour voler au secours de RBS.
Trop c’est trop! Voilà ce que pensent les autorités britanniques du comportement de Fred Goodwin. Ils estiment que son comportement manque de… noblesse.
Pointé du doigt pour son rôle de catalyseur dans la crise économique britannique, Fred Goodwin se voit ramener au même rang que les criminels. En effet, jusqu’à présent il fallait avoir commis un crime ou avoir été radié d’un ordre professionnel pour se voit retirer le titre de chevalier.
Fred Goodwin est un bouc émissaire. Il incarne la prise de risque excessive qui a mené à la présente crise. D’autres que lui ont agit avec la même nonchalance. Certains l'ont fait sous les projecteurs, à cause de la taille de leur entreprise, d’autres à l'abri.
On a sacré Fred Goodwin chevalier en guise de reconnaissance pour sa contribution exceptionnelle au secteur bancaire.
On a lui a retiré son titre à cause de l’envergure et de la gravité des conséquences de ses décisions sur l’économie de la Grande-Bretagne et la vie de milliers de gens.
Deux questions:
