BLOGUE Je rentre de vacances ce matin et la tourmente économique que je retrouve ne m’étonne guère.
En fait, mon séjour en Europe me porte à conclure que la situation n’ira pas en s’améliorant. Je prédis que le “syndrome des maisonnettes grecques” frappera bientôt la Grèce, l’Italie et le Portugal et tous les pays de la zone euro dont l’économie repose en grande partie sur le tourisme.
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Je m’explique. En Grèce, nous avons loué des maisonnettes plutôt que de résider à l’hôtel. Une tendance de plus en plus populaire chez les voyageurs qui veulent voir le monde sans se ruiner. Ces maisonnettes appartiennent à des locaux qui les proposent eux-mêmes sur Internet ou par l’entremise d’agences de location.
Cette année, plusieurs des maisonnettes que nous avons louées étaient sur le marché pour la première fois. Toujours le même scénario: les propriétaires, des jeunes, avaient hérité de la résidence familiale centenaire il y a quelques années. Survient la crise, ils peinent à assumer les coûts de deux résidences. Mais, ils espèrent et s’accrochent, pensant que la tempête sera passagère. Leurs finances en souffrent, bien sûr.
Survient LA catastrophe du printemps, la Grèce au bord du gouffre, c’est la panique… Les agences de location flairent la bonne affaire… Elles repèrent les résidences offrant le meilleur potentiel et proposent aux propriétaires de les louer pour eux. Souvent, le premier appel se conclut par un refus. Au second, par contre, plusieurs cèdent…
Comme a confirmé Christine, la Britannique qui a servi d’intermédiaire pour une de nos locations, “ depuis le printemps, l’inventaire de maisons à louer ne cesse de croître”.
