Rona a été au coeur des débats entourant la propriété des entreprises québécoises au cours des derniers mois. Photo: Benjamin Nantel
BLOGUE. C’est une très mauvaise idée de vouloir protéger les sociétés québécoises contre les offres hostiles des sociétés étrangères. Très mauvaise idée!
En effet, le ministre des Finances Nicolas Marceau a indiqué vendredi (23 novembre) qu’il avait «l’intention de proposer des modifications à la Loi sur les sociétés par actions, laquelle régit des fleurons québécois comme Rona, Metro et Jean Coutu», tel que l’indiquait La Presse Canadienne.
Le ministre répondait en fait à une question de LesAffaires.com. Lisez le blogue de François Pouliot Protection des sièges sociaux: Marceau lance un gros débat
La PC continue son explication ainsi:
«Québec souhaite faire en sorte que lors du dépôt d'une offre d'achat hostile, le conseil d'administration d'une entreprise ait le droit de ne pas tenir compte seulement des intérêts des actionnaires, mais aussi de ceux des employés, des retraités, des fournisseurs et de la «communauté d'accueil».
Le gouvernement songe aussi à permettre aux administrateurs d'une société cotée en Bourse de ne pas transmettre aux actionnaires une offre d'achat hostile qu'ils jugent inadéquate.
L’intention du gouvernement Marois est probablement bonne. On ne veut pas que des sociétés étrangères se «sauvent» avec d’importantes entreprises d’ici, uniquement parce qu’elles ont les moyens et que nos titres sont déprimés. De plus, on veut conserver le plus possible de sièges sociaux ici, avec toutes les retombées positives que cela entraîne.
Mais encore une fois, l’enfer est pavé de bonnes intentions et ce qu’on prépare pour les investisseurs, petits et grands, mais surtout les petits, c’est l’enfer en trois dimensions.
Pauvres petits actionnaires