Non, pas vraiment. La peur et l’inquiétude ont été tant au menu des investisseurs depuis plusieurs années qu’on devrait se réjouir de cette petite trève. Car rien ne dit qu’elle se poursuivra longtemps. Dans quelques jours, les discussions concernant le relèvement du plafond de la dette aux États-Unis seront un dur test pour le bel optimisme des investisseurs.
De plus, lors d’importants marchés haussiers comme celui des années 1990, les indicateurs de sentiment pouvaient montrer des niveaux élevés d’enthousiasme pendant des mois, voire des années, sans qu’on ait de marché baissier ou de correction pour autant.
Enfin, le seul fait qu’on en fasse tout un plat, seulement quelques jours après le début de 2013, me fait croire que le climat général n’a pas vraiment changé.
Oui, la Bourse a des aspects tordus !
Bernard Mooney