Blogue. L’hebdomadaire Barrons’ a publié un texte intéressant concernant les rachats d’actions cette semaine.
Ainsi, au troisième trimestre de 2011, les sociétés du S&P 500 ont racheté pour 132 milliards de dollars (G$) US par rapport à 80G$ US au trimestre comparable de 2010 et compar/ ‘a 109G$ US au deuxième trimestre de cette année. Le sommet trimestriel a été de 142G$ US au quatrième trimestre de 2007.
Ce qui est intéressant, c’est que les sociétés du S&P 500 rachètent à un rythme annuel représentatnt 5% de leur valeur boursière. Si elles maintiennent ce rythme, cela donnerait un rendement total (dividende + rachats) de plus de 7% . Ce qui est tout un rendement dans le contexte actue ldes taux d’intérêt.
Les plus petites sociétés rachètent moins intensément. Environ 39% des entreprises de l’indice Russell 2000 ont racheté de leurs actions, selon JPMorgan Chase. Cela se compare à 70% pour les sociétés du S&P 500. Les plus petites sociétés rachètent à un rythme représentant 3,6% de leur valeur boursière sur une base annuelle.
Parmi les sociétés du S&P 500, ExxonMobil est le champion sur une base absolue ayant racheté pour 22G$ US de ses actions lors des 12 derniers mois clos le 30 septembre, suivie par IBM (15G$ US) et Intel (11,7G$ US).
Toutefois, si vous faites le calcul par rapport à la valeur boursière, Novellus est le grand champion ayant racheté pour 51,8% de sa valeur boursière en 12 mois. La société active dans la fabrication d’équipement servant à la conception de microprocesseurs est suivie par The Gap (29%) et Kohl’s (21%), deux détaillants.
Si vous utilisez ce critère pour sélectionner des titres, n'oubliez pas de considérer la capacité et la volonté des entreprises de maintenir leur programme de rachats à long terme. Par exemple, Hewlett-Packard fait partie des sociétés ayant le plus racheté de leurs actions lors des 12 derniers mois. Or, à la suite du changement de président et de sa plus récente acquisition, HP a mentionné qu'elle ralentirait considérablement ses rachats.
Bernard Mooney