Un exemple spécifique concerne Apple. Le titre s’est apprécié de 44% durant le premier semestre, ce qui signifie que l’investisseur qui avait une bonne participation a été avantagé. Si c’est le seul titre expliquant sa surperformance, il a peut-être seulement été chanceux.
L’idée de base est précisément de tenter d’isoler les sources de sous-performance et de surperformance.
Par ailleurs, il est important de toujours évaluer votre performance en fonction de votre situation personnelle et de votre politique de placement. Si vous avez des objectifs de rendement de 10% par année et que pour le septième trimestre consécutif, vous êtes dans le rouge, vous avez un problème. La constitution de votre portefeuile est déficiente ou votre objectif est trop élevé ou un mélange des deux. Des changements s’imposent
Aussi, si vous dépassez vos limites dans la pondération de vos actifs par rapport à votre politique de placement, là aussi la révision est l’occasion de corriger cette situation. Par exemple, selon votre politique de placement, vous ne devriez pas avoir plus de 40% de portefeuille en obligations. Or, en raison de la baisse de vos actions canadiennes et de la belle tenue de vos titres obligataires, vous vous retrouvez avec 45% en obligations. C’est le temps de corriger cette situation en vendant des titres obligataires.
Bernard Mooney