BLOGUE. «Cela en dit long sur Wall Street lorsqu’elle pompe une nouvelle émission comme elle l’a fait avec Facebook pour ensuite publier des rapports de recherche assez tièdes merci. »
C’est en ces termes que le Wall Street Journal a accueilli les nombreuses recherches publiées récemment par les firmes de courtage qui amorcent la couverture du titre du leader des médias sociaux. Facebook est entrée en Bourse le 18 mai dans le cadre d’un premier appel public à l’épargne. Le titre émis à 38$US se retrouve à 32$US, pas exactement l’entrée que plusieurs prévoyaient.
Des 18 analystes couvrant la société jusqu’à maintenant, huit seulement en recommandent l’achat, neuf sont «neutres» et un seul recommande la vente.
J’ai vu plusieurs de ces rapports sur Facebook. La plupart décrivent une société de grande qualité, mais soulignent que l’évaluation laisse peu de potentiel de gain. «Comme principale plateforme sociale, nous considérons que Facebook est bien placée pour profiter de la croissance des médias sociaux. Toutefois, l’évaluation semble incorporée une bonne partie du potentiel, ce qui limite notre enthousiasme à court terme», écrit Spencer Wang, de Credit Suisse dans une analyse publiée le 26 juin.