De l’autre côté, la demande n’est pas aussi grande qu’espérée, pas seulement parce que les attentes étaient trop élevées, mais aussi parce que la reprise économique depuis cinq ans est relativement décevante.
Le résultat est un malaise persistant sur le plan des prix de nombreuses matières premières. Par exemple, l’indice CRB de Reuters/Jefferies est à 277 alors qu’il était à 270 en octobre 2009. Pour vous donner une idée du fossé par rapport au climat de 2007-08, le CRB était à 460 en 2008!!!
Il faut souvent plus d’une décennie avant d’avoir nettoyé tous les excès d’une bulle. Par exemple, en 2012, l’indice Nasdaq était encore à 40% de son sommet de 2000. Par contre, il avait pratiquement doublé à partir de son creux de 2002.
J’ai mentionné plus tôt que je n’avais pas d’intérêt pour ce secteur, pour de nombreuses raisons, certaines personnelles. Cela ne veut pas dire qu’il soit impossible d’y faire de l’argent. Un investisseur qui connaît bien ce domaine, qui a une approche intelligente et qui est patient peut sûrement y faire de l’argent. En autant qu’il n’oublie jamais la nature cyclique des ressources.
Bernard Mooney
P.S. Depuis ma discussion, le secteur des métaux du TSX a perdu 7%!