BLOGUE. Les fonds de petites sociétés sont composés d’actions à moyenne capitalisation boursière inférieure à un milliard de dollars. Pour cette raison, ils sont moins recherchés et retiennent moins l’attention des investisseurs qui se tournent vers les titres de grandes entreprises à moyenne capitalisation atteignant des milliards de dollars. Près de 248 fonds d’actions canadiennes appartiennent à la catégorie « petite capitalisation ».
Par ailleurs, la liquidité de ces fonds étant souvent moindre, ils sont moins faciles à négocier. En raison des facteurs négatifs qui viennent d’être évoqués, les gestionnaires affirment que le marché des titres à petite capitalisation offre davantage de bonnes occasions d’investissement.
La méconnaissance des titres à petite capitalisation et la difficulté de sélectionner des entreprises accentuent l’importance pour les investisseurs d’acheter ce genre de titres par l’intermédiaire d’un fonds commun de placement (FCP). Cependant, beaucoup de pièges sont à éviter.
Compte tenu des performances passées, les titres à petite capitalisation ont un rendement supérieur aux titres à grande capitalisation vers le milieu d’une récession et au début d’une reprise économique.
Certains indices permettent de mieux apprécier la performance des fonds à petite capitalisation. L’indice BMO Nesbitt Burns petite capitalisation sert de référence pour les fonds d’actions canadiennes à petite capitalisation, tandis que le Russell 2000 est l’indice de référence des fonds américains à petite capitalisation.
Les fonds de petites capitalisations sont des fonds plus à risque que les fonds de grandes capitalisations, mais leurs rendements est supérieur et l’investisseur en est bien récompensé. Sans en abuser, selon la tolérance aux risques, l’investisseur pourra en garder une proportion de entre 5% et 25 % de son portefeuille.
