Rajeunir l'offre touristique

Publié le 03/09/2011 à 00:00

Rajeunir l'offre touristique

Publié le 03/09/2011 à 00:00

Ce n'est pas pour rien que les touristes envahissent la halte routière située sur la 138, en haut de la grande côte qui descend vers Baie-Saint-Paul : la vue est somptueuse. Et s'ils se pressent dans les cafés-terrasses de Saint-Sauveur, c'est que les plats y sont aussi appétissants que l'atmosphère bon enfant.

Le Québec ne possède pas les plus hautes montagnes, ni les plus vieilles ruines, ni les villes les plus pittoresques. En revanche, les tensions y sont également moins fortes. À l'heure où, partout dans le monde, les destinations les plus prisées détruisent leur réputation au fil des crises, le Québec tranquille peut miser sur ses atouts et jouer plus activement la carte du tourisme international.

C'est d'ailleurs ce que recommandait le Comité performance de l'industrie touristique, présidé par Gilbert Rozon, dans son rapport présenté le printemps dernier. Pour le groupe d'experts, le Québec peut devenir une destination de calibre mondial d'ici 2020... à condition de dépoussiérer nos façons de faire.

L'offre est vieillissante et mal coordonnée. Trop d'acteurs tirent la couverte chacun de son côté. La qualité de l'accueil est variable. L'amateurisme règne. Les investissements privés sont en baisse et la promotion manque d'inspiration. L'industrie, formée d'une myriade de PME, souffre de désorganisation.

Mais le Québec a tellement à offrir, et pas seulement l'image de la cabane au Canada... Ici, le modernisme tend la main à la nature, même au Sud.

Trois grands pôles ont été cernés : le Saint-Laurent, unique, que les amateurs de croisière apprécient en nombre toujours plus grand ; Québec et Montréal, au potentiel encore sous- exploité ; et, en région, les attractions qui se démarquent clairement du lot.

Ailleurs, on a compris que les voyageurs internationaux sont à la fois plus nombreux, plus exigeants et plus enclins à dépenser s'ils y trouvent leur compte. La concurrence est féroce. Il faut donc se surpasser.

Dans un Plan Sud, on saura vendre à la fois le Vieux-Montréal et les excursions aux baleines, en misant sur le caractère particulier du Québec.

René.Vézina@transcontinental.ca

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