L'hiver clément que nous venons de connaître a deux effets contraires sur le niveau des réservoirs d'Hydro-Québec : une demande moins forte d'énergie peut compenser les faibles précipitations de neige.
En fin de compte, des réserves qui augmentent - ou du moins qui se maintiennent - sont favorables à la société d'État, qui peut exporter son électricité dans les provinces voisines et aux États-Unis, où la demande est toujours très élevée.
Hydro-Québec fera le point sur ses réserves d'ici quelques semaines, quand elle publiera son rapport annuel. En septembre 2009, Hydro-Québec production prévoyait que le niveau de ses réservoirs - exprimé en énergie disponible - s'établirait à 112,4 térawattheures (TWh) en janvier 2010, selon les documents que la société d'État a fournis à la Régie de l'énergie. C'est 4,1 TWh de moins que le niveau observé au 31 décembre 2008, un record depuis au moins 1992.