Il y a des réseaux de télévision qui diffusent du hockey. La CBC surtout. Le hockey du samedi soir est la vache à lait du bras anglophone de la société d'État. Or, contrairement à RDS ou TSN, elle ne peut tirer des revenus que de la publicité. Les deux autres, des chaînes spécialisées, tirent aussi des redevances pour chaque abonné. On peut penser que rares sont les amateurs qui se sont désabonnés de ces chaînes, de telles sortes qu'elles ont continué d'engranger les revenus sans avoir à engager les dépenses nécessaires à la production des matchs de hockey (et payer les droits).
Dans un contexte de finances déjà fortement sous pression chez Radio-Canada, il faudra voir quel impact ce lock-out aura à moyen terme.
Et il y en a d'autres : le gestionnaire d'un site Internet dédié aux « pools » de hockey, le service Jetz d'Air Canada, l'employé du service de marketing ou de logistique d'une équipe de la LNH qui a vu son chèque amputé pendant de longues semaines, etc.
Les amateurs? Ils vont très bien se remettre des 34 matchs qu'ils ont ratés. Certains diront même qu'ils y ont gagné une curiosité pour d'autres sports ou activités.