Codère - Grands perdants, les amateurs, vraiment?

Publié le 07/01/2013 à 11:57, mis à jour le 07/01/2013 à 12:37

Codère - Grands perdants, les amateurs, vraiment?

Publié le 07/01/2013 à 11:57, mis à jour le 07/01/2013 à 12:37

BLOGUE. Qui a « gagné » ou « perdu » dans le conflit de travail qui a opposé la LNH à ses joueurs? À écouter et lire les commentateurs de toutes les sphères depuis la conclusion d'une entente de principe, et même avant, il semble se dégager un consensus. Le grand perdant, c'est l'amateur de hockey. Bullshit.

C'est une solution facile pour un chroniqueur qui peine à démêler les chiffres et à retracer les enjeux que de dire qu’« au fond, les vrais grands perdants, ce sont les amateurs de hockey ». Sérieusement?

Il a perdu quoi, dans toute cette histoire, l'amateur de hockey? On attend encore le verdict final, sous forme de calendrier officiel, mais on sait déjà que ladite perte oscillera entre 32 et 34 matchs de hockey, selon que la LNH opte pour une saison de 48 ou 50 matchs. Plus quelques matchs préparatoires et une ou deux semaines de camp d'entraînement. C'est ça, la « grande perte »?

Je ne voudrais surtout pas que mes propos soient interprétés comme étant du mépris envers les amateurs de hockey. J'en suis un très très grand. Mais sur l'échelle d'une vie, disons que l'impossibilité d'assister ou de regarder à la télévision 34 matchs de hockey sur une période de trois mois et demi ne se qualifie pas au titre de « grande perte ».

Des « grands perdants », il y en a bien d'autres.

Il y a les joueurs marginaux, ceux qui se taillent la plupart du temps une place sur une formation de la LNH par un concours de circonstances. Certains d'entre eux ont perdu cet automne la chance de percer et d'encaisser de bons chèques pendant une ou peut-être deux saisons avant d'être évincés. Non, tous les joueurs de la LNH ne sont pas des millionnaires et ces quelques chèques auraient pu permettre à ces moins fortunés de retourner à l'école pour leur donner de quoi vivre pendant les 30 ou 40 prochaines années.

Il y a aussi tous les entrepreneurs et employés de commerces situés dans les arénas ou en périphérie. Ceux-là ont été privés d'un revenu dont ils avaient besoin pendant quelques mois. Les moins chanceux ont vu ce revenu disparaître à jamais avec la faillite de leur entreprise.

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