BLOGUE. C'était écrit dans le ciel depuis au moins trois ans : Bell allait faire une grosse acquisition dans le domaine des communications au Québec. Sauf qu'à peu près tout le monde avait les yeux tournés sur V. C'est plutôt Astral que Bell a choisi.
Au Québec, on connaissait surtout le volet télécommunications de la bataille que se livrent Bell et Quebecor, celle-ci par le biais de Vidéotron.
Au cours de la dernière année, on a aussi appris à se familiariser avec le volet sportif. Bell est devenu l'un des propriétaires du Canadien au détriment de Quebecor. Puis, Bell aurait même tenté d'être l'entreprise qui gère l'amphithéâtre de Québec et, éventuellement, le propriétaire des Nordiques.
Bell est aussi propriétaire de RDS (et TSN), auquel Quebecor s'est attaqué en lançant TVA Sports.
Mais l'aspect plus généraliste et, surtout, l’aspect culturel étaient encore largement l'apanage de Quebecor, surtout par le biais de TVA, de ses journaux et de ses magazines.
Inévitablement, si elle voulait lutter à armes égales avec Quebecor, Bell devait devenir propriétaire à tout le moins de stations de télévision qui rejoindraient un plus large public que RDS seule (il y a CTV aussi, mais ses parts de marché au Québec sont minimes).
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