Mal positionner son produit sur le marché peut coûter cher

Publié le 23/01/2010 à 00:00

Mal positionner son produit sur le marché peut coûter cher

Publié le 23/01/2010 à 00:00

" Les gouvernements mettent beaucoup d'efforts dans le soutien de la R-D. Cependant, lorsque vient le moment de se poser des questions d'ordre commercial, les PME sont laissées à elles-mêmes et c'est là qu'elles frappent un mur. " Yves Richer l'a appris à la dure cette leçon.

Cet entrepreneur, qui a créé trois entreprises technologiques en 20 ans (Prodev, SPG Hydro International et SPG data 3-D, fondée plus récemment), a fait face à cette réalité avec sa deuxième entreprise, qui avait mis au point un outil de mesure et d'inspection des turbines sous-marines. Son positionnement commercial s'est avéré erroné.

" Comme Hydro-Québec appréciait le produit, j'ai pensé qu'il en irait de même partout dans le monde. Erreur ! J'ai dépensé des centaines de milliers de dollars qui n'ont rien donné. "

Selon lui, le manque d'expertise en commercialisation a été - et demeure - une lacune majeure au Québec. " Je relis les plans d'affaires que j'ai écrits dans les années 1990. C'était n'importe quoi, et les fonctionnaires avalaient ça ! Ils n'y comprenaient rien eux non plus. "

Selon lui, Québec devrait créer des maisons de commerce où oeuvreraient des gens expérimentés comme d'anciens entrepreneurs, et où les clients seraient invités à se poser les bonnes questions commerciales dès le début de leur processus d'innovation. " Ce qui coûte cher, c'est vendre ", dit M. Richer, qui va même jusqu'à suggérer que l'obtention de crédits d'impôts en R-D soit liée à une démarche commerciale. " Si une entreprise n'a pas adopté le bon positionnement commercial, elle ne devrait pas s'engager dans le développement technologique ", résume-t-il.

suzanne.dansereau@transcontinental.ca

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