Des avocats dans les mines

Publié le 30/04/2011 à 00:00

Des avocats dans les mines

Publié le 30/04/2011 à 00:00

Par S.D.

Fasken Martineau et Stikeman Elliott figurent parmi les cabinets les plus actifs du secteur minier, tant au Canada que dans le reste du monde. Le premier a collaboré à la signature de l'entente minière entre les Cris du nord du Québec et la société Goldcorp, en ce qui a trait au projet Éléonore. Le second représente l'entreprise indienne Tata Steel, dans le cadre de son entente avec New Millenium Capital. Deux de leurs représentants nous parlent de l'implication de leurs sociétés dans l'industrie minière.

Quelle est l'évolution de la pratique minière chez vous ?

Jean M. Gagné, Fasken Martineau - Nous oeuvrons dans le secteur minier depuis 150 ans. Fasken Martineau est le seul cabinet du monde à avoir des bureaux dans chacun des centres financiers du secteur minier de Toronto, Vancouver, Londres et Johannesburg. Nous venons aussi d'ouvrir un cabinet à Paris pour le secteur minier en Afrique francophone. Le nombre d'avocats que nous embauchons dans ce secteur augmente sans cesse depuis les dernières années. Ce qui me frappe dans les récentes transactions, c'est la rapidité à laquelle les choses doivent se faire. Il faut que cela aille vite, il y a un sentiment d'urgence.

Jay Kellerman, Stikeman Elliott - Nous avons été les premiers (Canadiens) à ouvrir un cabinet à Sidney, Australie. C'était en 1997, juste au moment où le scandale de Bre-Ex a éclaté. Disons qu'on était un peu trop en avance.... Mais depuis six ans, cela n'arrête pas. Quand j'ai commencé, j'étais le seul à Toronto. Aujourd'hui, nous sommes six partenaires, en plus des associés. Notre bureau de Montréal est un leader des transactions en Afrique francophone.

Il fut un temps où les cabinets d'avocat de Toronto s'occupaient des clients locaux qui développaient des propriétés au nord du Canada. Aujourd'hui, nos transactions sont internationales. Je compte plus de clients à l'extérieur de Toronto qu'à Toronto même. Et j'ai plus de clients canadiens actifs à l'extérieur du Canada que dans le pays.

Quelles sont les tendances les plus fortes selon vous dans l'industrie ?

Jean M. Gagné - De plus en plus de projets avancés se feront acheter par des sociétés plus grandes. Il commence à avoir une rareté de projets dans le pipeline des grandes sociétés, et elles sont bien capitalisées.

Jay Kellerman - De plus en plus de coentreprises, du genre de Tata Steel et de New Millenium, voient le jour.

2050

C'est le nombre de fournisseurs recensés de la filière minérale qui sont situés dans les grands centres. Sur les 3 800 fournisseurs recensés de ce secteur, 250 fournisseurs sont situés dans la région de Québec, et 1 800 dans la grande région de Montréal (dont 900 sur l'île). Comme quoi l'industrie minière est également présente en ville !

Source : Association minière du Québec, 2010

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