Face-à-face électoral: comparer Alcan et Provigo?

Publié le 22/08/2012 à 08:36, mis à jour le 22/08/2012 à 10:57

Face-à-face électoral: comparer Alcan et Provigo?

Publié le 22/08/2012 à 08:36, mis à jour le 22/08/2012 à 10:57

[Photo-montage : Les Affaires]

BLOGUE. Lors du débat de mardi soir entre François Legault et Jean Charest, un échange «ping-pong» s’est déroulé entre les deux candidats sur le manque de positionnement du premier lors du rachat de Provigo en 1998 par Loblaws, et par le second lors du rachat d’Alcan par Rio Tinto en 2007.

Que M. Charest ose comparer les deux est assez symptomatique de ce qui se passe au Québec depuis quelques années. Provigo, fondée en 1969, fut rachetée par une entreprise ontarienne pour la somme de 1,6G$. Pas chinoise ou australienne, ONTARIENNE.

Alcan, fondée en 1902, fut rachetée pour 38G$ US par une entreprise AUSTRALIENNE. J’ai maintes fois répété dans les dernières années que cette perte, de même que celle d’Inco (2006 par le brésilien Vale) et de Falconbridge (2006 par l’anglo-suisse Xstrata) était une honte pour le Québec et le Canada.

Si nous avions pu souder ces trois entreprises ensemble d’une façon ou d’une autre, c’est au Canada que se trouverait la plus importante minière au monde. Pas en Australie, pas en Chine, pas au Brésil, pas en Inde, pas en Suisse ou en Angleterre.

C’est ici que se prendraient les décisions stratégiques, pas là-bas. Et lorsque je parle de stratégique, ce sont des milliers d’emplois de haute qualité en ingénierie, en finance, en droit, en R&D et j’en passe. Des centaines d’autres dans des bureaux comptables, d’avocats, de publicité au Québec et au Canada.

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