Le Plan Nord : un bel exemple de relations publiques

Publié le 13/12/2011 à 14:22, mis à jour le 13/12/2011 à 16:26

Le Plan Nord : un bel exemple de relations publiques

Publié le 13/12/2011 à 14:22, mis à jour le 13/12/2011 à 16:26

BLOGUE. Et quand je dis que le Plan Nord est un bel exemple de relations publiques, pour une fois ce n'est pas pour dénoncer une opération de "maquillage" d'un réalité, mais bien parce que ce projet, comme tout projet, a d'abord besoin de rallier le plus de personnes et de partenaires autour d'une idée commune, somme toute assez simple : développer le nord du Québec, un territoire immense, peu peuplé et peu développé.

À travers les critiques et les obstacles qui s'accumulent et ne manqueront pas de surgir plus le plan aura tendance à se concrétiser, la similitude avec un projet de développement urbain saute aux yeux. Il faut faire connaître cette idée, éveiller l'intérêt pour le projet, établir un réseau de contacts et finalement choisir ceux qui vont financer et mettre en oeuvre ce plan. En marketing, c'est la bonne vieille méthode baptisée AIDA (Attention, Intérêt, Désir, Action).

Bien sûr, ça ne dispense pas le promoteur de tenir compte et de négocier avec toutes ceux que le projet va toucher directement ou indirectement, mais on sent bien qu'on est passé de l'idée, lancée il y a quelques années, à la phase "communication" de ce gigantesque projet : on en parle, on le fait connaître, on cherche des relayeurs et des partenaires. Ensuite, ou pourra vraiment voir à quoi ça va ressembler.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.