Le financement d'Intel intervient en fait dans le cadre d'une émission d'actions d'ASML, constituant une part minoritaire allant jusqu'à 25% de son capital, à destination des clients du groupe néerlandais.
Afin de compenser l'effet de dilution, la totalité du montant de la vente de ces actions, sans droits de vote, sera redistribuée aux autres actionnaires.
Intel, qui est le premier client à participer à ce programme, s'est engagé à acquérir une part allant jusqu'à 15% d'ASML.
D'autres clients, comme le sud-coréen Samsung et le fabricant de semi-conducteurs taïwanais TSMC, examinent la possibilité de se joindre à ce programme, a assuré lors d'une conférence téléphonique mardi matin le directeur exécutif du groupe néerlandais Eric Meurice.
Selon un rapport du gestionnaire d'actifs SNS Securities, "l'accélération du plan de route technologique est (...) très positive : il s'agit de la base du modèle ASML (des outils plus chers mais plus rentables avec chaque avancée technologique)".
Côté à la Bourse d'Amsterdam, ASML, fondé en 1984 et basé à Veldhoven (sud des Pays-Bas), prenait vers 16H00 (14H00 GMT) 8,54% à 43,14 euros, dans un indice AEX en hausse de 1,71% à 313,63 points.
Présent dans 16 pays et considéré comme un "indicateur" de l'industrie des microprocesseurs, ASML emploie près de 8 000 personnes en équivalent temps plein.
Le directeur financier du groupe a par ailleurs assuré qu'il serait nécessaire pour ASML d'engager entre 1 000 et 1 200 nouveaux ingénieurs.
À la fin du premier trimestre 2012, le carnet de commandes d'ASML comprenait 56 machines pour une valeur totale de 1,6 milliard d'euros.