L'Inde met la pression sur RIM. Photo : Bloomberg.
C’est le 31 août que l’Inde décidera si elle supprime ou non les services du BlackBerry sur son territoire, selon une source proche du gouvernement. Cet ultimatum a été annoncé à la direction du fabricant canadien de l’appareil, Research in Motion (RIM).
New Delhi veut en effet avoir un droit de regard sur toutes les communications qui transitent par le BlackBerry, et ce pour des raisons de «sécurité nationale». Les autorités indiennes avancent comme argument que le système actuel peut aider à organiser des attaques comme celle qui a fait 166 morts en 2008 à Bombay. Pour l’instant, celles-ci sont cryptées et gérées directement par RIM.
Jeudi et vendredi auront lieu des rencontres «techniques» entre des représentants du gouvernement indien et de RIM. Si elles ne débouchent pas sur une entente, alors, lundi prochain, le million d’abonnés indiens au BlackBerry ne pourront plus se servir de leur appareil.
L’ultimatum de l’Inde est consécutif d’autres provenant notamment des Émirats arabes unis et de l’Arabie saoudite. Ces derniers ont réussi à faire plier la direction de RIM, vu que l’ultimatum a été levé à chaque fois à l’issue de toutes dernières discussions.