Source: Bell

Bell joue la carte des bas prix avec son nouveau service de télévision Fibe, à Québec.

Ses forfaits de lancement de 65 $ à 111 $ par mois (incluant l’Internet et les appels illimités au Québec pour le téléphone résidentiel) représentent des rabais de 24 à 32 % par rapport aux services de câble comparables de Vidéotron, note Peter Rhamey, de BMO Marchés des capitaux, avec une vitesse de téléchargement supérieure et des choix vidéos comparables à ceux de Vidéotron.

Ainsi, le service Fibe, le seul à relier chaque résidence directement au réseau de fibre optique, atteint des vitesses de téléchargement de 175 Mbit/seconde en aval et de 30 Mbit/seconde en amont. À Toronto et Montréal, le réseau de fibre optique Fibe de Bell ne se rend pas à chaque domicile. Il se rend aux quartiers seulement.

«Ces forfaits sont meilleurs que ceux qu’offre déjà Bell Fibe à Toronto où ses prix sont de 17 à 24 % moins chers que ceux de son rival Rogers», écrit l’analyste.

Bell veut profiter de l’avantage technologique de son nouveau réseau contre Vidéotron, dans un marché-bastion, ajoute l’analyste.

Lorsque Bell aura relié les 300 000 foyers de Québec à son réseau de fibre optique l'an prochain, elle aura dépensé 225 millions de dollars, entre 2010 et 2012, dans ce projet. Le service FIbe est offert dans les arrondissements de Québec, de Beauport, de Sillery, de Sainte-Foy, de Cap-Rouge, de Charlesbourg, de l'Ancienne-Lorette, de Sainte-Thérèse-de-Lisieux et de Montmorency. Lévis sera raccordée sous peu.

« Ces forfaits sont plus agressifs que nous avions prévu. Le déploiement de Fibe à Montréal, à Toronto et à Québec améliore toutefois la position concurrentielle de l’entreprise », indique M. Rhamey, qui prévoit une performance semblable à celle de la Bourse dans son ensemble pour le titre de BCE et qui établit un cours-cible de 44 $.

À mi-séance le 14 mars, l’action de BCE cède 1,3 % à 40,26 $, alors que celle de Quebecor, le propriétaire de Vidéotron, perd 0,9 %, à 35,99 $.