Il n'y a pas de suivi, de sorte que beaucoup de technologies géniales meurent sur les tablettes. C'est comme pour l'amélioration technique des produits; il y a peu de financement.
Seulement 12 % des ventes de 25 milliards de dollars de l'industrie québécoise des TIC viennent de l'exportation. Il faudrait accroître cette proportion, mais exporter coûte cher et nécessite une expertise que ne détiennent pas toujours les cracks de techno qui se lancent en affaires.
LA - De toutes les industries, les TIC ont connu la plus forte croissance au Québec depuis 10 ans. Croyez-vous pouvoir maintenir ce rythme ?
YP - La plupart des pays industrialisés ont compris que ce sont ceux qui utiliseront le mieux les TIC pour augmenter leur productivité qui gagneront la course.
On sait tous que l'économie du Québec connaît des problèmes de productivité parce que les entreprises n'investissent pas assez dans les nouvelles technologies. Et forcément, ça se répercute sur la productivité du secteur des TIC. Il faut que le gouvernement offre des crédits d'impôt pour encourager les entreprises de tous les secteurs à investir dans les TIC.