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Research in Motion (RIM), le concepteur du BlackBerry, affirme ne pas avoir donné son accord à une surveillance accrue par le gouvernement indien des informations transmises par ses appareils. Les discussions se poursuivent sur l'accès aux courriels et à d'autres données transmises par le téléphone intelligent, précise l'entreprise canadienne.
Comme les Émirats arabes unis, l'Inde fait pression pour avoir un meilleur accès à l'information cryptée envoyée par les BlackBerry, qui transite par les serveurs de l'entreprise. Les deux pays craignent que le BlackBerry représente une menace pour leur sécurité, mais seuls les Émirats arabes unis ont pour l'instant annoncé leur intention d'interdire certains services de transmission de données sur ces appareils.
Des analystes estiment que l'expansion de RIM dans des marchés émergents à forte croissance - et le récent défi lancé à l'entreprise par les Émirats arabes unis - pourrait causer au fabricant du BlackBerry d'importants maux de tête quant à l'adaptation de l'appareil à la réglementation locale.
L'entreprise canadienne protège les informations transmises par ses appareils, ce qui peut aller à l'encontre des restrictions imposées par certains pays.