En excluant une charge de 16,7 millions $ liée à l'acquisition de Stanley, le bénéfice net a atteint 94,5 millions $ (34 cents par action), en hausse de 14,4 pour cent. La marge bénéficiaire s'est chiffrée à 9,4 pour cent.
Ces résultats sont conformes aux prévisions des analystes financiers sondés par Thomson Reuters.
Le chiffre d'affaires a totalisé 1,01 milliard $, en hausse de 8,7 pour cent, ce qui comprend six semaines d'activités de Stanley.
Les revenus provenant du Canada ont reculé de 3,7 pour cent en raison du faible volume de travail dans les secteurs de la distribution, du commerce de détail et des services financiers.
Pourtant, CGI a signé plusieurs nouveaux contrats. "La progression des revenus provenant des nouveaux mandats va un peu plus lentement que je le souhaiterais", a reconnu M. Roach, en ajoutant toutefois qu'il s'attendait à ce que la croissance reprenne rapidement au cours des prochains mois.
En Europe, la situation n'est guère meilleure: les revenus de CGI y ont baissé de 2,5 pour cent en devises constantes.
Même si elle vient à peine de compléter l'achat de Stanley, qui a fait bondir sa dette de 418 millions $ à 1,15 milliard $, l'entreprise continuer de scruter les possibilités d'acquisitions.
"Comme environ 42 pour cent de nos revenus proviennent désormais des gouvernements, notre priorité et notre préférence seraient bien sûr de réaliser une acquisition rentable dans le secteur commercial", a affirmé M. Roach.