"Parce que les notes explicatives et les modalités sont d'usage commun dans l'industrie des communications, nous nous attendons à ce que la publicité antérieure et actuelle de tous nos concurrents fasse l'objet d'une vérification aussi rigoureuse de la part du Bureau", a ajouté Marie-Ève Francoeur.
Par ailleurs, l'Union des consommateurs s'est réjouie de la conclusion de l'entente.
"C'est un montant suffisamment important pour que la compagnie change ses pratiques", a soutenu l'avocat en télécommunications de l'organisme, Anthony Hémond.
"C'est une mise en garde qui est bien servie aux compagnies qu'elles doivent respecter les consommateurs et afficher les prix de façon claire à ce niveau-là", a-t-il ajouté.
Mais selon M. Hémond, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir avant que les entreprises du secteur se plient aux exigences de la loi.
"L'emploi de certains termes dans les publicités est extrêmement problématique", a-t-il expliqué.
L'avocat cite notamment en exemple l'utilisation de l'expression "jusqu'à" lorsqu'un service Internet est vendu.
"Ils écrivent que vous aurez accès jusqu'à 10 Mbits/s. Mais combien vais-je en recevoir au final? Deux ou dix ?"
Et à cet égard, il est d'accord avec Marie-Ève Francoeur: la pratique est monnaie courante dans le milieu.
"Toutes les compagnies en télécommunications utilisent le terme "jusqu'à"", a-t-il soutenu.
"Il y a certainement des choses à faire pour changer les pratiques", a conclu l'avocat.