Après les films et la musique, c'est au tour des livres d'être la cible de cyberpirates.
L'émergence de nouvelles tablettes électroniques, comme le Kindle d'Amazon et le Reader de Sony, explique l'explosion du piratage de livres sur Internet.
Depuis peu, il est possible de télécharger gratuitement certains des plus récents ouvrages à succès étrangers, comme Le symbole perdu de Dan Brown et la série Harry Potter de J.K. Rowling.
Bonne nouvelle, toutefois, pour les éditeurs francophones : seulement 1 % des ouvrages de langue française (numériques ou imprimés) seraient piratés, révèle une étude de l'Observatoire du livre et de l'écrit en Île-de-France, publiée le mois dernier.
C'est beaucoup moins que chez leurs homologues anglophones. Des éditeurs américains estiment que 90 % de leur catalogue peut être téléchargé illicitement sous forme numérique, par l'intermédiaire de sites de partage de documents comme Rapidshare et Scribd.
Comme peu de livres en français sont présentement offerts en format numérique, les pirates doivent numériser à la main chacune des pages des livres imprimés, ce qui exige beaucoup de temps.
Des appareils comme le Kindle ont été l'exclusivité du marché anglophone jusqu'à tout récemment. Ce serait une autre cause expliquant que peu de livres francophones sont piratés.