Les startups montréalaises promises à un bel avenir

Publié le 08/04/2010 à 16:16

Les startups montréalaises promises à un bel avenir

Publié le 08/04/2010 à 16:16

Par Alain McKenna

L'avenir est radieux pour les start-up de la métropole, selon un expert. Photo: Bloomberg.

Pyramide de Maslow à l'appui, un des gestionnaires du nouveau fonds d'amorçage FounderFuel, financé à hauteur de 40 millions de dollars par Québec, a tenté de convaincre les gens présents à la Boule de cristal du CRIM que les startups qui connaîtront du succès sont celles qui viseront à générer du bonheur.

Austin Hill, un entrepreneur montréalais qui a fait fortune en fondant la société Zero Knowledge, aujourd'hui appelée Radialpoint, sera un des gestionnaires du nouveau fonds d'amorçage destiné au secteur des technologies informatiques. Il est très optimiste quant au potentiel de ce nouveau fonds.

« Nous arrivons à un moment où tout le monde aux États-Unis se retire du capital-risque », dit-il. « Nous, nous avons l'argent pour lancer de nouvelles entreprises prometteuses. »

Austin Hill cite en exemple StatusNet et Beyond the Rack, deux entreprises montréalaises toutes jeunes qui se démarquent dans leur créneau respectif. StatusNet a créé une solution de micro-blogue destinée aux entreprises, tandis que Beyond the Rack offre une formule de magasinage en ligne qui fonctionne plutôt bien.

Pour sa part, Austin Hill a récemment fondé Akoha, un jeu social en ligne dont le but est d'accumuler des points en accomplissant de bonnes actions dans la « vraie vie. »

« Les logiciels et les applications qui vont connaître du succès dans l'avenir sont ceux qui vont permettre d'accroître le bonheur d'autrui », dit-il. « Grâce à un mélange de culture, de créativité et de technologie, les entrepreneurs montréalais sont bien placés pour profiter de cette nouvelle occasion d'affaires. »

La pyramide de Maslow est un schéma triangulaire qui établit l'ordre de priorité des besoins humains. À la base, on doit se nourrir, s'abriter, ensuite on doit communiquer, établir des liens avec son entourage, et ensuite encore, se réaliser soi-même, développer son amour-propre. Les technologies répondant à ces besoins existent déjà de façon abondante, explique M. Hill, mais la cime de la pyramide, celle où se trouvent les besoins liés au partage, à la générosité et à l'altruisme, elle, demeure peu exploitée.

C'est là où se trouve cette « occasion d'affaire », estime l'ange financier montréalais, bien plus que les services de géolocalisation à la Foursquare.

« Foursquare et Gowalla permettent de marquer son territoire. Est-ce que je me définis par le territoire où je me trouve? Je ne pense pas. Je me définis par mes actions, par les gestes que je fais pour les autres », dit-il.

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