Les dirigeants de RIM Mike Lazaridis, à gauche, et Jim Balsillie, à droite. Photo : Bloomberg
Les codirigeant de Research In Motion (RIM) Jim Balsillie et Mike Lazaridis ont été nommés les pires dirigeants de l’année 2011 par la chaîne américaine spécialisée en actualité boursière CNBC.
L’infâme palmarès a été dévoilé mercredi, la veille de la publication des résultats du fabricant du Black Berry.
Selon CNBC, les dirigeants ont sous-estimé les produits de leurs concurrents : Apple (iPhone) et Google (Android). Le chroniquer boursier Herb Greenberg attribue les déboires de la société à cette erreur.
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«On risque de s’en souvenir comme un exemple typique de société qui s’est faite complètement dépassé par un produit qui n’était même pas révolutionnaire, seulement meilleur, affirme le chroniqueur. Et, ce n’est pas une, mais deux personnes qui ont manqué leur coup!»
Le chroniqueur critique aussi la réaction agressive de M. Lazardis qui n’avait pas aimé les questions d’un journaliste de la chaîne britannique BBC au printemps dernier.
Finalement, l’action chute de près de 75% depuis le début de l’année. Le comble de l’insulte, selon lui.
Quels autres dirigeants se trouvent dans les disgrâces de la chaîne spécialisée. On y trouve Red Hasting de Netflix, Andrea Jung d’Avon, Antonio Perez d’Eastman Kodak et Brian Dunn de Best Buy.
Du côté positif, qui est le meilleur dirigeant de l’année 2011. La palme va à Patrick Doyle de Domino Pizza. La chaîne la campagne publicitaire franche : «nous pouvons faire mieux» et apprécie l’amélioration des ventes et des marges.