En pointe sur ces thématiques, la députée européenne Françoise Castex souligne que "même s'il n'y a pas eu de bug, ce que la presse appelle une +hallucination collective+ révèle une peur et une méfiance collective".
D'autant que les réseaux sociaux sont une mine d'information pour les recruteurs dans les entreprises et aussi pour les services de police, de gendarmerie et de renseignement, qui les scrutent attentivement au quotidien pour mener leur mission de prévention ou de surveillance.
Jérémie Zimmermann, co-fondateur de la Quadrature du Net, organisation de défense des droits des internautes, juge aussi que l'épisode de lundi soir permet de mesurer "le pouvoir que l'on laisse à ces entreprises sur nos vies privées".
Et de s'interroger: "Si la NSA (Agence de sécurité américaine, ndlr) veut avoir accès aux données de Facebook, pensez-vous qu'on pourra les en empêcher?".