Blogue. Les médias sociaux et les nouvelles technologies ne sont pas toujours le fruit d'une brillante innovation. Selon le Time Magazine, en tout cas, certains produits dérivés du Web 2.0 sont aussi pertinents que l'Agent orange, le DDT ou la Ford Pinto, puisqu'ils font partie de son palmarès des 50 pires inventions de l'humanité.
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Foursquare, FarmVille et les courriels non sollicités sont de cette liste, trois joyaux (tousse tousse) de ce qui semble définir de plus en plus le Web 2.0, ces jours-ci. Foursquare, un réseau social permettant de publier à la seconde près l'endroit où on se trouve, est défini par le Time comme « simplement un nouvel outil de diffusion de son narcissisme, qui vous octroie des badges si vous visitez un Starbucks plus souvent que quiconque. »
Touché.
FarmVille, un jeu apparemment hyper populaire auprès des 500 millions d'abonnés à Facebook, « peut à peine être décrit comme un jeu. C'est plutôt une série de tâches sans intérêt afin de créer une ferme numérique à grands coups de clics de souris. » Ça n'empêche pas Zynga, la société qui a créé ce jeu, d'engranger les profits : des dizaines de millions de dollars chaque mois, selon certains analystes.
Ce ne sont pas les seules inventions à saveur informatique à faire le palmarès du Time. La liste des 50 pires inventions comprend aussi Clippy, le compagnon en forme de trombone que Microsoft incluait jusqu'à tout récemment dans sa suite bureautique Office, ainsi que Bob, un prototype de système d'exploitation entièrement conçu autour d'un personnage comme ce Clippy. Même si Bob n'a eu qu'une vie très éphémère (comme la Bouteille-ouvre-bouteille du même nom), il nous aura laissé le souvenir de la police de caractères Comic Sans, encore très populaire aujourd'hui, et qui a été créée exprès pour ce système.
Ajoutons aussi les publicités surgissantes, un fléau du Web moderne, ainsi que les cassettes Betamax, le Virtual Boy de Nintendo et la protection anti piratage pour CD de Sony, et on a pas mal fait le tour du monde technologique.
Bref, c'est une liste qui vaut le détour. Ne serait-ce que pour se rappeler que ce n'est pas parce que c'est populaire, ni même très branché, que c'est nécessairement bon.
