Photo: Bloomberg.
La popularité du iPad, disponible vendredi au Canada, semble effrayer la concurrence. Plusieurs entreprises ont reporté à l’an prochain le lancement de leurs tablettes, netbooks ou smartbooks afin d’adapter leur stratégie d’affaires et leurs produits à la réalité iPad. Tour d’horizon.
Dans une entrevue accordée à Génération Nouvelles Technologie, Glen Burchers, responsable du Marketing du fabricant de semiconducteurs Freescale, indique que plusieurs produits auraient dû être lancés au second semestre 2010, ajoutant que les entreprises préfèrent attendre l'année prochaine et le salon CES 2011 afin de se donner le temps nécessaire pour réajuster le tir.
Toujours selon le représentant de Freescale, les prix relativement abordables de la tablette d’Apple, l'ergonomie du produit et l'autonomie annoncée (10 heures) auraient déstabilisé les concurrents.
Valérie Cecchini, vice-présidente gestion de portefeuilles d’Investissements Standard Life admet que la concurrence n’aura d’autre choix que de réagir. « Rapidement, les gens se sont rendu compte que la technologie proposée par Apple n’est pas compliquée, qu’elle est userfriendly et qu’elle regroupe plusieurs fonctions en un seul appareil. »
Prenant l’exemple du Kindle, elle indique : «Pour l’essentiel, le Kindle n’est qu’un outil, soit un livre électronique. Le iPad est multifonction.» Selon elle, les produits comme Kindle risquent peu à peu de devenir des produits de niche, spécialisés, auquel certains inconditionnels reste attachés. À moins qu’ils ne s’adaptent.
Selon Glen Butcher, les concurrents doivent s’adapter et de revoir leurs produits afin de faire baisser leur prix et réduire la taille d'écran pour les tablettes. Autant de choix stratégiques à faire qui reportent les projets de 6 à 9 mois.
Avec: Génération Nouvelles Technologies
