Internet: la "révolution" des noms de domaine encore retardée

Publié le 27/04/2012 à 16:22

Internet: la "révolution" des noms de domaine encore retardée

Publié le 27/04/2012 à 16:22

Par AFP

La "révolution" annoncée des noms de domaine sur internet restait suspendue vendredi, plus de deux semaines après un bogue informatique perturbant l'enregistrement de nouveaux suffixes internet de coordonnées au-delà des classiques .com ou .org.

L'Icann, l'agence indépendante chargée de réglementer les noms de domaine sur internet, a annulé un événement prévu lundi lors duquel elle devait révéler quelles entreprises ou célébrités avaient réservé quels noms de domaine.

Les étapes de la suite du processus restent incertaines.

Les entreprises, associations ou célébrités devaient normalement informer l'Icann le 12 avril au plus tard des noms de domaine qu'elles voulaient déposer, mais ce délai a dû être prolongé.

"Nous avons appris l'existence d'un problème potentiel avec le logiciel (...) qui a permis à un nombre limité d'internautes de voir les noms de dossiers et d'utilisateurs d'autres usagers" de ce programme, avait alors expliqué le directeur d'exploitation de l'Icann, Akram Atallah, dans un message publié sur le site de l'organisation.

"Par prudence, nous arrêtons la publication de ce système en ligne pour protéger les données des candidats", avait-il ajouté.

"Quand le système rouvrira, les utilisateurs pourront réexaminer leurs dossiers, y compris ceux qui avaient déjà été déposés, pour vérifier que les informations restent correctes", a indiqué M. Atallah dans un message daté de jeudi.

"Nous prévoyons que la demande sera forte à la réouverture, et renforçons la performance du système dans le cadre de nos préparatifs pour cette réouverture", a-t-il ajouté.

L'Icann a lancé en janvier le processus par lequel des entreprises peuvent déposer des demandes afin que des adresses internet se terminent autrement qu'avec les traditionnels .com, .org, .net ou des lettres signalant divers pays (.fr, .ca, etc.).

Que ce soit pour obtenir le suffixe de leur marque (.apple, .toyota ou .nutella), d'un produit (.caméra, .vélo, .chaussure), ou d'un autre mot de leur choix, les sociétés avaient théoriquement jusqu'au 12 avril pour soumettre leur demande. Il en coûte 185.000 dollars pour demander un nouveau suffixe, puis 25.000 dollars de frais annuels.

Cet élargissement, controversé, est rendu nécessaire par l'explosion du nombre d'internautes à deux milliards de personnes dans le monde, dont la moitié en Asie, a fait valoir l'Icann.

Certaines entités craignent que cette évolution les oblige à dépenser des fortunes pour dissuader des "cybersquatters" et autres escrocs, qui achèteraient des noms de domaine génériques ou suffixes dans le seul but de les revendre à des prix vertigineux.

 

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.