Harper dit «oui» à la vente d'actifs de Nortel

Publié le 11/08/2009 à 00:00

Harper dit «oui» à la vente d'actifs de Nortel

Publié le 11/08/2009 à 00:00

Par La Presse Canadienne
Nortel, une entreprise spécialisée en télécommunications qui a déjà été la compagnie canadienne dotée de la plus forte capitalisation boursière, est en voie de vendre ses principaux actifs après s'être placée à l'abri de ses créanciers au Canada et aux Etats-Unis.

Le premier ministre a été questionné à son sujet lors d'une conférence de presse au Panama. Il a répondu qu'il laissera l'affaire suivre son cours, en vertu de la Loi sur Investissement Canada.

Il a ensuite ajouté qu'il n'a pas l'intention d'adopter de nouvelle mesure protectionniste pour bloquer la transaction.

M. Harper a rappelé qu'il demande depuis longtemps aux Etats-Unis d'éviter le protectionnisme, et qu'il ne serait donc pas correct pour le Canada d'adopter lui-même des mesures protectionnistes.

Nortel est sous la protection des tribunaux depuis le mois de janvier. Ses dirigeants s'affairent à vendre diverses composantes de la compagnie dans le cadre d'un processus d'enchères.

La première ronde impliquait la vente des actifs sans-fil de Nortel, dont Ericsson se porte acquéreur pour 1,3 milliard $. L'entente comprend le maintien de 800 emplois.

Le Parti libéral du Canada et le Nouveau Parti démocratique ont demandé au gouvernement Harper de bloquer la transaction, faisant valoir qu'elle placerait entre des mains étrangères une technologie canadienne de pointe.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.