Pixman Média Nomade et sa filiale en propriété exclusive, Corporation Pixman, avaient accumulé plus de 750 000$ de dettes avant de prendre la décision de se placer à l’abri de ses créanciers.
Nous annoncions hier que le groupe Pixman, fondé par le millionnaire Daniel Langlois (Softimage) a déposé, le 1er février dernier, un avis d’intention de faire une proposition à ses créanciers, conformément à la Loi sur la faillite et l’insolvabilité.
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Selon les documents déposés en Cour supérieure, et obtenus par LesAffaires.com, Pixman fait face à des créances de plus de trois-quarts de millions de dollars, attribuables pour la plupart à sa filiale Corporation Pixman (702 413,28$).
De ce montant, 400 000$ sont réclamés par la Banque HSBC Canada. Cette dernière est le seul créancier qui soit garanti en vertu de la loi.
Les créances non garanties s’élèvent à plus de 350 000$, dont près de 40% est réclamé par un cabinet d’avocats de Montréal. Ce cabinet, BCF, réclame à lui seul la somme de 135 822$.
L’ensemble de la soixantaine d’autres créanciers font face à des comptes à recevoir de moins de 100 000$. Le troisième créancier en importance est Therrien Couture, de Saint-Hyacinthe, avec des réclamations de 53 525$. Il est suivi dans l’ordre par Brouillette et associés (43 625$) et les Immeubles B&G realties (22 712$).
Le fondateur de l’entreprise, et président du conseil, Daniel Langlois, semble bien s’en tirer. Propriétés Terra Incognita, sa société de gestion, réclame 4 515$. Il en va de même du Café Melies. Ce dernier fait état d’une maigre dette de 347$.