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L’action de Facebook va certainement progresser dans ses premières heures ou ses premières journées en bourse. Mais ce sera surtout un mouvement alimenté par autre chose que les espoirs de croissance, prévient Chris Arsenault, associé directeur de iNovia Capital, une firme d’investissement montréalaise en capital de risque.
« Pour ceux qui vont acheter des actions dans les prochaines semaines, c’est émotionnel », a confié l’investisseur en entrevue téléphonique.
« Il y a une masse de gens qui voudront acheter leurs 25, 50, 100 actions, juste pour qu’ils puissent affirmer qu’ils ont des actions de Facebook. Ils se diront qu’ils ont manqué Apple, manqué Google, manqué Microsoft dans les années 1990, mais que là, ils auront leurs actions de Facebook. Et ça signifie une immense quantité d’argent qui sera injecté là-dedans », a-t-il commenté, en précisant que peut-être certains iront jusqu’à en acquérir 1000.
Ces investisseurs émotifs vont complètement mettre de côté les finances et la vraie valeur de l'entreprise, croit-il.
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