Pour la firme à la pomme, il ne s'agit pas d'éliminer la concurrence mais de promouvoir l'originalité, a souligné son avocat, Bill Lee. «Personne ne les (Samsung) empêche de vendre des smartphones. Tout ce que nous disons, c'est +faites les vôtres+ (...) et rivalisez avec vos propres innovations», a-t-il martelé.
En dix jours d'audience étalés sur les trois dernières semaines, les groupes ont étayé leurs accusations avec des centaines de pages de documents et les témoignages de multiples experts et de leurs employés respectifs.
A un moment, la juge Lucy Koh a même demandé à un avocat d'Apple s'il avait «fumé du crack», alors qu'il proposait d'entendre plus de 20 témoins en une seule séance.
La juge avait encore demandé la semaine dernière aux dirigeants des deux groupes de tenter de négocier et de «faire la paix», estimant que l'affaire présentait "des risques pour les deux parties".
Un avocat de Samsung a confirmé lundi que le patron d'Apple, Tim Cook, et celui de Samsung, Kwon Oh-Hyun, avaient parlé au téléphone, mais sans régler leur querelle.